Les participants à la conférence du dixième anniversaire de PCQVP ont nominé et donné leur aval au comité de pilotage mondial le 19 septembre 2012. En avril 2015, avec PCQVP qui devient une entité indépendante, le comité de pilotage mondial devient le conseil mondial.
Le Conseil mondial réunit un maximum de 10 représentants des régions et des organisations internationales membres. Le Conseil mondial conseille le conseil d’administration et le Directeur international. Il élabore les stratégies et établit des priorités pour les activités dans la planification opérationnelle, en faisant des recommandations au Directeur international et au conseil d’administration le cas échéant. Cela se fait grâce à l’expression de la diversité des voix des membres de PCQVP et au débat qui a lieu entre eux. Il vise à prendre des décisions par consensus, mais vote sur les recommandations quand cela est nécessaire. Le Conseil mondial élabore des moyens de résoudre les différends entre les membres sur les questions qui sont importantes pour PCQVP.
Le Conseil mondial rend des comptes à l’Assemblée mondiale sur son travail et émet des recommandations clés sur les politiques et la stratégie du conseil d’administration. Ses responsabilités sont établies dans le cahier des charges et la description des rôles qui figurent dans le manuel de gouvernance.
Représentants
Ce Conseil mondial a été élu à l’Assemblée mondiale de PCQVP à Lima, Pérou, 22-23 Février 2016.
Mamadou Taran Diallo est président de l’Association Guinéenne pour la Transparence (AGT), Président de la Coalition Nationale Publiez Ce Que Vous Payez en Guinée et membre du Comité Directeur de l’ITIE Guinée. Taran détient un diplôme en gestion de la comptabilité de l’Ecole Supérieure d’Administration de l’Institut Polytechnique de Gamal Abdel Nasser Conakry. En plus de son travail de société civile, Taran est un passionné de sport et aide à former les jeunes à jouer au football.
Camilo est titulaire d’une maîtrise en conservation de l’écologie de l’Université de Stellenbosch, en Afrique du Sud. Il est président et coordinateur de recherche de KUWUKA JDA - Développement des jeunes et défense des intérêts environnementaux au Mozambique. Membre du Groupe multipartite mozambicain de l’ITIE, directeur du comité de la plate-forme des OSC sur les ressources naturelles et l’industrie extractive et le coordinateur de chapitre pays PWYP et extracteur de données PWYP. Il a également été chercheur principal à l’unité de recherche environnementale et terrestre de l’Institut de recherche Cruzeiro do Sul et comme coordonnateur de pays et agent de plaidoyer de SARW au Mozambique.
Starjoan ‘Starj’ D. Villanueva est une chercheuse, une personne impliquée dans des tâches en faveur du développement et de la paix, une formatrice et un animatrice dotée de 20 ans d’expérience et d’une connaissance approfondie sur les problèmes clés affectant Mindanao, dans le sud des Philippines.
Elle est actuellement la directrice générale de l’Alternate Forum for Research in Mindanao (AFRIM), Inc., un institut de recherche et de plaidoyer politique créé en 1978 alors que régnait la loi martiale aux Philippines. Elle est conférencière à temps partiel à la Mindanao State University (MSU) Graduate School de General Santos City où elle a terminé son master en administration publique, mention administration du développement. Elle est également membre de l’Asia-Pacific Center for Peace and Security Studies basé à Hawaï, aux États-Unis. Elle siège comme représentante des OSC de Mindanao au sein du groupe multipartite de l’Initiative sur la transparence des industries extractives Philippines (ITIE-PH) et en tant que membre du conseil d’administration de Bantay Kita-PCQVP Philippines. Elle est une militante féministe et défend ardemment les droits des femmes et l’égalité entre les sexes. Elle est aussi membre du Women Waging Peace Network qui favorise la participation des femmes aux campagnes en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde entier.
Tur-Od Lkhagvajav est président de Transparency International (TI) - Mongolie, et, depuis 2015, a été un membre du conseil national de l’ITIE ainsi qu’un membre du comité de coordination de PCQVP Mongolie. Entre 2016 -2017, il a été élu pour servir de co-responsable et de membre du comité de pilotage de l’Asia Democracy Network (www.adn21.asia).
Il a été nommé par le président de la Mongolie en tant que membre et président élu du conseil de surveillance publique (dont les membres incluent 15 représentants d’OSC de premier plan et des médias) de l’autorité indépendante de lutte contre la corruption en mai 2014, son mandat expirant en 2018. Avant cela, Tur-Od fut assistant juridique auprès du président de la Mongolie et conseiller spécial auprès du ministre de la Justice en 2012-2014. Il a été directeur général et secrétaire général de l’Association des banquiers mongole, et directeur du forum économique de Mongolie/MEF à titre de conseiller à temps partiel du premier ministre mongol, et également vice-directeur général de XacBank, la première banque mongole de développement de la microfinance, y compris en étant son responsable social et environnemental. Il a travaillé à partir de 1999 dans le bureau du PNUD en Mongolie, y compris en étant son premier responsable de la pratique en matière de gouvernance. Tur-Od a débuté sa carrière professionnelle au ministère de la Justice en tant qu’expert en rédaction législative.
Jana Morgan est la directrice de Publiez Ce Que Vous Payez - États-Unis et dirige les efforts de la coalition visant à accroître la transparence et la responsabilisation dans les secteurs du pétrole, du gaz naturel et des mines. Son travail inclut le fait d’orienter les stratégies en matière de recherche et de plaidoyer de la coalition afin de veiller à la mise en œuvre efficace de l’article 1504 de la loi Dodd-Frank. Elle collabore également avec des coalitions PCQVP dans le monde entier pour faire progresser la norme de transparence des paiements au niveau mondial dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’exploitation minière. Elle est représentante suppléante de la société civile au sein du groupe multipartite de l’Initiative de transparence des industries extractives aux États-Unis ainsi que membre du conseil mondial de PCQVP International, représentant l’Amérique du Nord et l’Europe. Auparavant, Jana a travaillé chez Global Witness, en entreprenant des activités de plaidoyer et des études sur le terrain portant sur le secteur extractif afghan, l’exploitation minière en zone de conflit dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, et le développement des systèmes de gouvernance pour le secteur émergent du pétrole en Ouganda. Jana détient un diplôme de troisième cycle en relations internationales de la Maxwell School de l’Université de Syracuse et un certificat d’études avancées dans la résolution des conflits. Elle a obtenu son diplôme de deuxième cycle en administration gouvernementale de la St. Lawrence University.
Ibrahima Sory Diallo renforce les garanties dans les lois minières, freine les abus environnementaux et mobilise la société civile pour réglementer la croissance de l’industrie minière au Sénégal. Son objectif est de réhabiliter et protéger les eaux souterraines et de préserver la santé des populations locales dans les zones minières. Étant donné que le Sénégal n’a aucune expérience en matière de réglementation de l’industrie minière moderne, Ibrahima estime qu’il ne suffit pas seulement d’attirer l’attention sur divers abus: une vraie réforme nécessite une approche progressive comprenant le gouvernement, les entreprises et la société civile. Ibrahima commence à remporter des victoires marquantes avec le gouvernement à travers son organisation, La Lumière.
Aroa de la Fuente a travaillé au Mexique en tant que chercheuse pour Fundar, Centre d’analyse et de la recherche, depuis 2009. Elle est l’une des deux personnes en charge du projet sur les industries extractives où elle est responsable de toutes les questions liées à l’exploitation du pétrole et du changement climatique. Dans le cadre de ses responsabilités, elle co-coordonne les questions liées aux industries extractives du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (OGP) au Mexique. Elle est également activement impliquée dans le mouvement exhortant le gouvernement mexicain à adopter l’initiative de transparence des industries extractives (ITIE) depuis 2011. Aroa a une vaste expérience en matière de réseaux aux niveaux national et international. Elle représente Fundard et l’ordre du jour mexicain dans le Réseau latino-américain sur les industries extractives. Elle supervise les stratégies que le groupe de financement public du changement climatique met en œuvre afin d’améliorer les dépenses publiques sur les politiques en matière de changements climatiques, et elle est une membre fondatrice de l’Alliance mexicaine contre le fracking. Aroa détient une maîtrise en coopération internationale pour le développement, obtenue à l’Universidad Complutense de Madrid ainsi qu’un diplôme en psychologie. Elle est également titulaire d’un certificat technique dans les industries extractives de la Pontificia Universidad Católica del Perú.
Avec 11 ans de travail au sein de l’équipe du président pour le gouvernement en Tunisie ; 15 ans de présence à la radio et la télévision publiques tunisiennes ; et 12 ans à travailler avec la société civile, Sihem rejoint le conseil mondial PCQVP avec une solide expérience. Sihem parle couramment l’arabe, le français et l’anglais, a une bonne connaissance du paysage politique et du fonctionnement des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Sihem est fondatrice et membre de plusieurs associations et réseaux en Tunisie, y compris en occupant la présidence de l’Association tunisienne du droit et du développement (ATDD) depuis 2004.
Elle était en charge du portefeuille énergétique dans le bureau du premier ministre, a été la représentante de son cabinet au sein du comité consultatif sur l’exploitation minière et du comité consultatif d’hydrocarbures, a été membre observateur représentant la société civile tunisienne lors des réunions des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAFD). Elle est coordonnatrice régionale (Grand Tunis) de la coalition tunisienne pour la transparence dans les industries extractives et elle est également vice-présidente de la coalition.
Suneeta a créé le bureau new-yorkais de l’Association internationale pour la politique humanitaire et la recherche sur les conflits, au sein de laquelle elle a dirigé la mise sur pied de l’initiative de consolidation de la paix et la recherche sur la gestion de la sécurité, et a siégé en tant que représentante de l‘État de New York. Suneeta a travaillé pour Human Rights Watch et a joué à plusieurs reprises le rôle de conseillère auprès des Nations Unies et d’organisations internationales ou locales de la société civile. Suneeta est co-responsable de la planification stratégique et de la croissance et du développement institutionnels. Elle s’assure que les activités des programmes régionaux d’Afrique, d’Asie-Pacifique, d’Asie centrale et du Caucase, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord concourent à la réalisation des objectifs stratégiques de l’organisation. Suneeta supervise également les dossiers relatifs à l’octroi de subventions, à la communication et au plaidoyer, et elle collabore avec l’ITIE et PWYP. Suneeta est titulaire d’un Master en affaires internationales de l‘école des affaires publiques et internationales de l’Université de Columbia, ainsi que d’un Bachelor of Arts de l’Université de Duke où elle a suivi le programme sur l’art du leadership dans la vie publique.
Simon Taylor est co-fondateur et directeur de Global Witness, un organisme à but non lucratif qui mène des études et des campagnes de prévention des conflits liés aux ressources naturelles et à la corruption ainsi que des violations connexes en matière d’environnement et des droits de l’Homme. Simon a lancé la campagne Global Witness portant sur la corruption et le secteur pétrolier il y a plus de dix ans et demi, celle-ci ayant marqué le début de la demande mondiale en faveur de la transparence des paiements effectués par les sociétés aux gouvernements pour l’extraction du pétrole et du gaz. La dénonciation de la corruption dans ces secteurs a conduit à conception par Global Witness de la campagne Publiez Ce Que Vous Payez.
Procédure
La représentation est basée sur les régions (le nombre de représentants déterminé par le nombre de coalitions). Chaque membre représente une circonscription, si vous avez des questions à donner au conseil, veuillez les diriger vers votre représentant.
Réunions
La première réunion du Comité de pilotage mondial a eu lieu à Sydney le 18th – 19th May 2013. Vous pouvez lire le communiqué.
La deuxième réunion du Comité de pilotage mondial a eu lieu à Paris le 22 - 23 janvier 2014. Vous pouvez lire le procès-verbal.
La troisième réunion du Comité de pilotage mondial a eu lieu à Washington DC le 5 -6 août 2014. Vous pouvez lire le
procès-verbal.
La réunion de transition lorsque le Comité de pilotage mondial est devenu le Conseil mondial a eu lieu à Istanbul en Avril 2015. Vous pouvez lire le procès-verbal ici.
La réunion du 2 et 3 Décembre 2015 a eu lieu à Bruxelles conjointement avec le Conseil d’Administration de PCQVP. Le procès-verbal est disponible ici.
La réunion du 14 et 15 Septembre 2016 a eu lieu à Barcelona. Le procès-verbal est disponible ici.
Cahier des charges
Élaborer la stratégie de PCQVP, en faisant des recommandations au Directeur international et au conseil d’administration.
Identifier les priorités pour le plan de travail opérationnel annuel de PCQVP, en faisant des recommandations au Directeur international et au conseil d’administration.
Débattre des positions sur les politiques fondamentales de PCQVP et faire des recommandations les concernant.
Élaborer des méthodes de consultation avec les membres de PCQVP sur la stratégie, les priorités et les positions sur les politiques, et jouer un rôle de premier plan.
Examiner périodiquement les progrès stratégiques de PCQVP et proposer des évaluations, en recommandant des modifications de la stratégie et des plans de travail sur la base des conclusions des examens et des évaluations.
Identifier des sources de financement pour la coalition et le secrétariat international, et apporter sa contribution aux propositions de financement quand des décisions stratégiques et des classements par ordre de priorité sont nécessaires.
Élaborer et superviser le processus de mise en candidature des membres des organisations de la société civile membres du conseil pour le conseil international de l’ITIE.
Élaborer des procédures pour résoudre les différends ou les conflits entre les membres de PCQVP, et faire des recommandations au conseil d’administration en sa qualité d’arbitre final sur ces questions.
Soutenir et conseiller le conseil d’administration dans sa responsabilité pour la nomination, et l’examen des performances, du Directeur international.
Maintenir les principes de la coalition et les normes d’adhésion, et assurer une surveillance conformément à ceux-ci. Ceci inclut les points suivants :
Élaborer et faire des recommandations sur les politiques concernant les répercussions potentielles en cas de non-conformité aux principes et aux normes.
Recommander l’approbation de nouvelles coalitions et recommander des sanctions pour les coalitions existantes en utilisant les normes d’adhésion et les directives.
Examiner les principes de fonctionnement, les normes d’adhésion et les normes de la coalition, et le cas échéant recommander des changements.
Surveiller la mise en œuvre de la politique de protection mondiale de PCQVP, et donner les conseils nécessaires sur toute modification de cette politique.
Mettre en place les sous-comités qu’il estime nécessaires pour s’acquitter de ses responsabilités efficacement et leur demander des comptes.
Se réunir au moins une fois par an en personne ; de préférence pour que cela coïncide avec une des réunions du conseil d’administration.